Sans un homme fort aux manettes et la somme des efforts individuels et collectifs d’une équipe dirigeante, la réussite est impossible.
Haykel Dekhil a donc été confirmé à la tête de l’exécutif clubiste par le comité des sages et s’activera maintenant à assainir, régulariser ce qui doit l’être et surtout préparer la rentrée clubiste aux côtés des Hamed Mbarek, Mohamed Ayman Shebok, Hassan Ben Farhat, Mustapha Napolitan et Sami Belkadhi. Fraîchement reconduit, le président du CA devra à présent parer au plus urgent et veiller sur les pôles clés du club de Bab Jedid. Le CA tient donc son organigramme depuis quelques jours et il reviendra à nouveau à Dekhil de veiller sur l’institution clubiste, alors qu’auparavant, aucune personne n’avait fait acte de candidature dans la perspective de l’AG élective. Dès à présent, en interne, le patron du comité directeur du Club Africain, Haykel Dekhil, devra forcément négocier avec doigté l’épineux dossier des joueurs dont les baux sont arrivés à terme. Et si plusieurs joueurs ne rempileront pas ou raccrocheraient les crampons (Dhaouadi et Ben Yahia), d’autres disposent d’offres et mettront en l’état les voiles sans que le CA ne touche aucune indemnité de transfert. Il y a aussi le cas des joueurs qui ont émis le vœu de disposer de leurs bons de sortie (le cas de Moez Hassen) et qui pourraient rapporter au CA…
Se retrousser les manches
Aujourd’hui, l’exécutif devra se retrousser les manches, à commencer par avoir les moyens de ses ambitions. Ce faisant, pour bien débuter ce nouveau cycle, la signature du contrat avec un nouveau parrain ne peut qu’être saluée car cela apportera forcément de l’eau au moulin clubiste. En clair, grâce à cette rentrée d’argent, le CA pourrait déjà payer certains créanciers, régler quelques litiges urgents et se préparer convenablement dans l’optique de la saison 2024-2025.
Aujourd’hui, si l’argent est le nerf de la guerre, en football de haut niveau, seuls la bonne gestion, les bons choix sportifs, l’instauration de la discipline et d’une bonne ambiance de travail (surtout volet maîtrise du vestiaire) sont la clé de la réussite. Par le passé, lors de l’ère Kamel Idir par exemple, c’est ainsi que le CA a avancé et c’est grâce à cela qu’il a évolué.
Une page se tourne
Une page se tourne donc pour les Clubistes et il reviendra maintenant à ce bureau de laisser une trace au CA durant son bail. Le temps presse cependant et il faudra à présent prendre le taureau par les cornes. Il faut dire qu’au CA, depuis beaucoup plus d’une décennie, les longévités au sein des bureaux qui se sont succédé se font rares. Depuis précisément l’ère de feu Cherif Bellamine et Kamel Idir. Même le richissime Slim Riahi ne s’est pas inscrit sur la durée, marquant son époque cependant avec un bilan sportif honorable doublé d’un bilan financier controversé.
En remontant les décennies donc, et en revisitant les réalisations de ces dernières années, l’on note que le CA est quelque peu rentré dans les rangs, même s’il a toujours été capable de coups d’éclat, de remontée à la surface. Il n’empêche cependant qu’il revient au bureau directeur de mettre en œuvre les moyens nécessaires au bon fonctionnement du club.
Si la plus belle des récompenses pour les fans est la reconnaissance permanente de leur équipe de cœur à l’échelle locale et continentale, pour les dirigeants, le couronnement et le bénéfice retiré émanent et ruissellent de la réussite sportive, source d’épanouissement de tous au sein du club. Sans un homme fort aux manettes et la somme des efforts individuels et collectifs d’une équipe dirigeante, la réussite est impossible. Au bureau maintenant de s’atteler à la tâche pour ramener à terme le club plus haut.
